Ce mois-ci, je vous propose un voyage au trot ou au galop de vos envies afin de découvrir une facette de l'équithérapie !
Le cheval incarne un double symbole de part sa morphologie et ses attitudes.
En effet, il peut être perçu comme un symbole maternel par sa chaleur, ses rondeurs, sa douceur au toucher. Egalement, par le fait que lorsqu’il porte un individu sur son dos, d’un pas lent, cela rappelle le bercement d’une mère. Mais par sa masse, sa puissance, il dégage autorité et respect qui font penser à une figure paternelle.
Par exemple, si une personne arrive excitée devant le cheval, ce dernier va imposer sa prestance pour remettre la personne dans le droit chemin. Il va lui faire comprendre qu’il possède l’autorité, l’humain doit se conformer aux règles. Néanmoins, par son côté affectueux et protecteur, le cheval apporte un effet rassurant et réconfortant à la manière d’une mère.
Vous souvenez vous de votre premier câlin ? A-t-il existé ? Comment maman vous portait-elle ? Bien sûr quand on est grand, on croit que tout est acquis, laissant dans un passé lointain l’enfance. Et pourtant tout au long de notre vie, nous cherchons désespérément notre complétude affective.
Le cheval entre dans cette recherche-là. Il envahit notre imaginaire, nos mains, notre peau, notre temps. N’oublions pas qu’avant d’être des adultes « raisonnables » et « sérieux », nous avons été des enfants. L’adulte n’est jamais que l’enfant intérieur qui grandit en lui. Cela paraît simpliste n’est-ce pas ? Mais c’est tellement vrai…
En définitive, le cheval permet un épanouissement et une reconstruction de soi. Il reste cependant un excellent médiateur dont on ne connaît pas encore tous les secrets. En vérité, il est comparable à une clef qui sensibiliserait l’humain à tout ce qui lui ait imperceptible.
Comme le dit Isabelle Claude : « les chevaux nous apprennent le respect, la tolérance, la patience et le véritable retour du don. Si l’instant vous manque, demandez à ce pour qui l’instant est le seul moteur de vie de vous apprendre les choses. C’est ce que nous avons en commun, nous les hommes avec les chevaux. Notre seule véritable urgence est celle de vivre ! ».